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Les accidents du travail peuvent avoir de graves conséquences sur la santé des travailleurs, mais aussi sur la performance et la réputation des entreprises. Encore trop nombreux, il est nécessaire de les analyser et de prendre des mesures afin de les réduire au maximum. Cet article se propose d’examiner les principales causes des accidents du travail et de présenter des solutions pour protéger les travailleurs qu’ils soient isolés ou non.
Les chutes de hauteur et sur le même niveau
Les chutes représentent l’une des principales causes d’accidents du travail. Elles peuvent survenir lorsqu’un travailleur tombe d’une échelle, d’un toit ou d’un échafaudage, par exemple. Les chutes sont responsables de nombreuses blessures, dont certaines peuvent être graves voire mortelles. Il existe plusieurs mesures à mettre en place pour prévenir ces accidents, notamment l’utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI) comme les harnais de sécurité et l’installation de garde-corps autour des zones à risque. La mise en place de dispositifs de sécurité, que ce soit des EPI ou des DATI est indispensable pour réduire les risques.
Les chutes sur le même niveau concernent quant à elles les glissades, les trébuchements et les faux pas. Elles peuvent être causées par des surfaces glissantes, des objets laissés au sol ou encore des passages non dégagés. Il convient donc de maintenir une propreté et un rangement régulier des espaces de travail, et d’éviter les sols inadaptés.
Les objets tombant d’une hauteur
Les blessures causées par la chute d’objets sur les travailleurs sont également fréquentes dans le milieu professionnel. Cela peut se produire lorsqu’un objet est mal fixé et tombe d’une étagère ou d’une structure en hauteur, ou encore lorsque des matériaux sont entreposés de manière instable et provoquent un écroulement. Pour éviter ces accidents, il est primordial de veiller au bon rangement et à la fixation adéquate des objets lourds ou encombrants, ainsi qu’à la formation des travailleurs sur les bonnes pratiques de stockage.
TMS et troubles musculosquelettiques : les conséquences de mauvais gestes ou postures
Lombalgies, tendinites et autres TMS
Les troubles musculosquelettiques (TMS) représentent une part importante des accidents du travail et des maladies professionnelles. Ces affections, qui touchent principalement les muscles, les tendons et les nerfs, peuvent résulter de postures inadaptées, de gestes répétitifs ou encore de charges trop lourdes. Parmi les exemples les plus courants on retrouve :
- La lombalgie, qui concerne les douleurs au niveau du bas du dos
- La tendinite, qui se caractérise par une inflammation des tendons
- Le syndrome du canal carpien, qui entraine des douleurs et des engourdissements au niveau de la main et du poignet.
Pour limiter la survenue de ces troubles, il est important d’aménager l’environnement de travail de manière ergonomique et de former les travailleurs aux gestes et postures adéquats. Les médecins du travail sont là pour aider chefs d’entreprise et salariés à prendre les bonnes mesures pour adapter l’environnement de travail.
Sensibilisation et formation à la prévention des TMS et des accidents de travail
Une approche globale de prévention des TMS et des accidents du travail peut inclure :
- La sensibilisation des travailleurs aux risques associés aux mauvaises postures, aux gestes répétitifs et aux dangers liés à leur poste de travail.
- La formation aux gestes et techniques permettant de prévenir les TMS, comme la manutention manuelle optimale des charges ou le port de dispositifs d’aide à la manutention
- L’évaluation régulière des postes de travail afin d’identifier et corriger les facteurs de risque.
- La formation à l’utilisation de divers outils de protection (EPI/DATI)
- La mise en place d’une véritable communication interne pour dialoguer ouvertement des améliorations à apporter en termes de sécurité.
Les accidents liés aux machines et outils
Les accidents impliquant des machines ou des outils sont également courants et peuvent entraîner de graves blessures. Ils surviennent généralement lors de l’utilisation, du nettoyage ou de la maintenance d’équipements tels que des scies circulaires, des presses hydrauliques ou des convoyeurs. Pour prévenir ces accidents, il est indispensable de :
- Veiller à la conception et au choix des équipements afin d’éliminer autant que possible les risques
- Maintenir les machines en bon état de fonctionnement et les faire contrôler régulièrement
- Former les travailleurs à l’utilisation, au réglage et à la maintenance des machines et outils.
La protection des travailleurs isolés
Le travailleur isolé est un salarié qui effectue seul une tâche et dont la santé et la sécurité peuvent être mises en danger sans qu’il puisse bénéficier de l’assistance rapide d’une tierce personne. Il peut s’agir de travailleurs à domicile, de conducteurs de véhicules professionnels ou encore de techniciens intervenant sur des sites isolés. La protection du travailleur isolé doit être une priorité pour les entreprises, en particulier lorsqu’ils sont exposés à des risques spécifiques.
Parmi les mesures de protection, on trouve la mise en place de dispositifs de téléassistance, comme le Dispositif d’Alerte pour Travailleur Isolé (DATI), permettant de contacter rapidement les secours en cas de problèmes. Simples à utiliser, peu encombrant, les salariés les portent au quotidien. Ils sont la garantie d’une intervention rapide en cas de chute, de malaise ou de toute autre situation critique.
Certes, il n’est pas possible d’anticiper et d’éviter tous les accidents du travail mais avec une bonne connaissance des risques, de bonnes mesures de prévention et des équipements technologiques fiables, on peut sensiblement les réduire ou amoindrir leurs conséquences.